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17 Juillet 2009 | Sociologie | Master

Qui était anna o ?

eric42

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Qui était anna o ?

Les réponses à la question Qui était anna o ?

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17 Juillet 21h01

la cousine de Anna 01
hadj307

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17 Juillet 13h05

Lorsque S. FREUD rencontre Joseph BREUER en 1880, ce dernier jouit déjà d'une excellente réputation à Vienne. Son nom est attaché à la découverte du réflexe d'Hering-Breuer, aux travaux sur les fonctions des canaux semi-circulaires et à l'école de Helmhotz dont il était un fervent adepte. Installé en cabinet privé dès 1871, sa clientèle est florissante et, contrairement à FREUD, il ne connaît pas de problèmes d'argent. FREUD, quant à lui, est en passe de devenir médecin et se passionne pour la neurologie En Novembre 1882, BREUER lui raconte l'extraordinaire histoire du traitement d'une jeune fille, Anna O. (Bertha PAPPENHEIM) qui vient d'être hospitalisée au sanatorium de Bellevue à Kreuzinglen (Suisse) LE CAS ANNA O. En décembre 1880, J. BREUER est appelé au chevet d'Anna O. Le tableau clinique est complexe : toux nerveuse, strabisme convergent, abasie, parésie des muscles antérieurs du cou, contracture et anesthésie du bras droit et de la jambe droite, aphasie. L'humeur est instable et les troubles s'aggravent au cours de la journée. Deux états de conscience alternent. Dans l'un, lorsqu'elle est "relativement normale", elle est triste et anxieuse. Dans l'autre, elle hallucine, vocifère et dans la mesure ou sa paralysie le permet, jette divers objets à la tête de ses visiteurs. Enfin, elle s'exprime dans un jargon emprunté à 4 ou cinq langues. Pourtant, BREUER n'est pas sans distinguer les "belles qualités mentales" de sa patiente : elle a une grande imagination tempérée par un sens critique acéré, est énergique, opiniâtre, et persévérante Avant la maladie, comme toutes les jeunes filles de son milieu, vivait une existence monotone avec comme horizon un mariage de raison. Elle se réfugiait dans des rêveries qu'elle appelait son "théâtre privé" sans que nul ne soupçonne ces absences. HISTOIRE DE LA MALADIE En 1880, un abcès péripleuritique se déclare chez le père d'Anna O. Cette dernière le soigne avec tant de dévouement qu'elle dépérit peu à peu à tel point que son état de faiblesse devient si inquiétant que son entourage l'oblige à abandonner son rôle d'infirmière. Les quintes de toux qui terrassent Anna O. servent de prétexte et le Dr BREUER est consulté. Il conclut à une "toux nerveuse typique", diagnostic confirmé plus tard par le fait que la malade devra garder le lit à partir du 11 décembre et ce pendant 4 mois (abasie). Des troubles de l'humeur apparaissent ( différenasthénie l'après- midi) et de la conscience (somnolence dans la soirée suivie d'agitation). Anna O. donne à la torpeur qui la gagne le nom de "clouds" (nuages) La maladie se déclare courant décembre avec une succession de troubles se succédant : paraphasie, strabisme convergent, troubles visuels, contracture du membre supérieur droit puis inférieur droit, parésie des muscles du cou. Une légère rémission cède avec la mort du père en avril 1881 Le somnambulisme apparaît en alternance avec des états normaux. Des compulsions suicidaires conduisent BREUER à hospitaliser Anna O. dans une villa à proximité de Vienne (juin 1881) A partir de décembre 1881, les troubles cèdent les uns après les autres jusqu'en juin 1882 date à laquelle BREUER arrête le traitement. L'INVENTION DE LA "TALKING CURE" BREUER constate rapidement que si Anna peut raconter ses hallucinations de la journée, elle sort de son somnambulisme pour se réveiller lucide, calme et gaie. Il lui suffit de répéter un mot qu'elle a prononcé durant une de ses absences de la journée, pour qu'elle se mette à raconter une histoire, toujours triste, avec pour thème récurant une jeune fille au chevet d'un malade. Lorsqu'elle a manqué une séance, elle ne retrouve son calme que lorsque qu'elle a raconté deux histoires au lieu d'une. "Quelques instants après avoir termine son récit, Anna se réveillait, visiblement rassérénée ou, comme elle disait, "bien à son aise". Au cours de la nuit, elle recommençait à s'agiter et il devenait évident qu'elle se mouvait dans un cercle différent de représentations." extrait d' Etudes sur l'hystérie A cet exercice, Anna O. donne le nom de " talking cure " (cure par la parole) ou de "chimmey sweeping " (ramonage). Pendant 18 mois, BREUER va s'attacher à ramoner quotidiennement l'inconscient de sa patiente des scories qui y sont accumulés durant la journée. Durant son séjour dans la banlieue de Vienne, BREUER fait plusieurs séances par visite et ne part que lorsque la patiente est calmée. "J'arrivais le soir, au moment ou je la savais plongée d'as son état d'hypnose et la débarrassais de toutes les réserves de fantasme accumulées depuis ma dernière visite. Pour s'assurer le succès, il fallait que ce fût fait à fond". in Etudes sur l'hystérie Avec ce traitement, BREUER obtient en effet quelques succès thérapeutiques : le somnambulisme permanent disparaît mais Anna est toujours en proie à des absences soudaines. Elle consent à s'alimenter de nouveau, la contracture de la jambe s'atténue. A l'automne 1881, son état lui permet de prendre un appartement à Vienne mais en décembre, son état s'aggrave à nouveau et à partir de décembre ne raconte que les fantasmes qu'elle avait élaboré l'année précédente. Durant la journée, les absences deviennent de plus en plus fréquentes et le soir seuls les états seconds demeurent. Dans cet état, elle revit, jour après jour, les événements de l'année précédente. Cependant, les symptômes cèdent les uns après les autres dès lors que les incidents qui leur avait donné naissance ont été mis à jour. Peu à peu, pour chaque symptôme, une première scène est construite à partir des récits d'Anna O. : Les contractures : elle est au chevet de son père et attend avec inquiétude le chirurgien. Assise auprès du lit, le bras droit sur le dossier de sa chaise, elle tombe dans un état de rêverie et hallucine un serpent noir prêt à mordre son père. Elle veut faire fuir l'animal mai son bras reste paralysé. Elle regarde son bras et le voit se transformer en serpents à tête de mort. La paraphasie :Elle veut prier mais ne trouve pas les mots. Lui vient alors à l'esprit une comptine anglaise. Elle peut alors penser et prier mais en anglais. Le sifflet de la locomotive annonçant le chirurgien met fin à l'hallucination. Lorsque le chirurgien entre dans la pièce, elle ne l'entend pas Les troubles visuels : le père d'Anna O. lui demande l'heure mais la vue brouillée par les larmes elle ne peut lui répondre - ou bien elle s'efforce de refouler ses larmes afin que le malade ne s'en aperçoive pas. La toux nerveuse : une musique de danse provenant d'une maison voisine éveille le désir de participer aux festivités alors qu'elle est au chevet de son père. La parole lui manque : par angoisse depuis sa première hallucination nocturne et depuis qu'elle avait étouffé une réflexion Après le récit de la première hallucination, BREUER met fin au traitement : "Immédiatement après ce récit, elle s'exprima en allemand et se trouva, dès lors, débarrassée des innombrables troubles qui l'avaient affectée auparavant. Elle partit ensuite en voyage mais un temps assez long s'écoula encore avant qu'elle put trouver un équilibre psychique total. Depuis, elle jouit d'une parfaite santé." in Etudes sur l'hystérie. En 1895, BREUER publiera le récit de cette première cure par la parole en collaboration avec FREUD. Ce sera les "Etudes sur l'hystérie". Seront rédigés en commun la "Communication préliminaire" ou est exposée cette nouvelle technique de traitement des névroses. BREUER ajoutera ses "Considérations théoriques" et FREUD quatre études de cas (Emmy von N, Miss Lucy R. Katharina, Mademoiselle Elisabeth von R.) et ses vues sur la psychothérapie de l'hystérie. BIBLIOGRAPHIE : "Etudes sur l'hystérie", S. FREUD & J. BREUER, P.U.F. 1956
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